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CATEGORIES:Appels à communication
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SUMMARY:Regards sur le paysage - Miradas sobre el paisaje
LOCATION:Université de Bourgogne
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Appel à contribution 2018 Hispanística XX n° 36
Regards sur le paysage (monde hispanique contemp
orain)
Si l’attrait pour le paysage date, dans nos sociétés occi
dentales, du XVIIIe siècle, il faut néanmoins attendre la fin du X
Xe siècle et « le tournant spatial » pour que les études se
multiplient et que le paysage suscite l’intérêt de très nombreux champs dis
ciplinaires1. Le paysage faisant aujourd’hui l’objet d
’études multiples de la part de géographes, sociologues, anthropologu
es, historiens de l’art, littéraires..., Hispanística XX a décidé
de consacrer un volume à cette question pour explorer la spécificité du mon
de hispanique qui, grâce à l’immensité des aires géographiques embrassées, peut <
/span>se prév
aloir d’une diversité de types de paysages, qu’ils soient rura<
/span>ux, urb
ains, industriels, naturels ou artificiels.
Le volume s’intéressera au paysage comme « réalité », comme « territo
ire », « étendue de pays », une réalité naturelle et soumise aux actions de l&rsq
uo;homme, aux impératifs socio-économiques qui évoluent, un territoire qui se mod
ifie, se transforme au gré du temps et sous l’action de l’homme et qui peut
donc être appréhendé dans une perspective géographique, écologique, voire
historique, quand le paysage se fait palimpseste (« El paisaje es memoria.
Más allá de sus límites, el paisaje sostiene las huellas del pasado, recons
truye recuerdos, proyecta en la mirada las sombras de otro tiempo », Julio
Llamazares, El río del olvido, 1990). Mais le paysage est surtout une r
éalité perçue et représentée, transposée, transfigurée dans et par l’art (<
/span>la phot
ographie, la peinture – qui ont fait du paysage un véritable genre pictural –, le ciném
a, la
littérature...). Nous envisagerons alors le paysage à comme une « étendue de terre, pay
s, territoire qui s’offre à la vue de l’observateur », qui existe don
c indépendamment de celui-ci mais sans oublier qu’il est appréhendé par le
regard et par une individualité.
En effet, pour de très nombreux spécialiste
s, abo
rder le paysage, c’est s’intéresser à l’interaction entre un es
pace et un regard : selon le géographe Roger Brunet, « le paysage naît de l
a rencontre d’un espace et d’un regard » (Mondes nouveaux, 1990) ; Alain Corbin
rappelle que « le paysage est une lecture, indissociable de la personne qui conte
mple l’espace considéré » (L’homme dans le paysage<
span style="font-size: 11.000000pt; font-family: 'Calibri';">, 2001) ; Serg
e Briffaud souligne que, dès le milieu du XVIIIe siècle, qua
nd les paysages deviennent pôles d’attraction, ils sont immédiatement conçus comm
e des « espaces privilégiés de l’écoute du corps, du ressourcement intime e
t de la découverte de soi-même » et affirme que « le spectacle » est « tant extér
ieur q
u’intérieur » (Histoire des émotions sous la direction de Alain Corbin
et alii, Tome II, 2016). Penser le paysage, c’est donc penser une relation affective à l&rsq
uo;espace, articuler un paysage extérieur et un paysage intérieur, se situer à un
« carrefour où se rencontrent des éléments venus de la nature et de la cul
ture, de la géographie et de l'histoire, de l'intérieur et de l'extérieur,
de l'individu et de la collectivité, du réel et du symbolique » (Michel Col
lot, Les enjeux du paysage, 1997). Aborder le paysage, c’est à la fois porter
un re
gard de l’intérieur vers l’extérieur, ce qui implique une prise de di
stance ; mais le mouvement peut s’inverser, pour passer de l’extérieur à l’
intérieur, dans un mouvement d’enracinement, de projection dans un «
pays »
qui dit mon être, mon identité. On pourra alors se demander comment l’expr
ession de soi transparaît dans l’évocation d’un paysage qu&rsqu
o;il soit naturel ou artificiel, comment l’autoportrait et l’ex
pression de soi empruntent au genre pictural du paysage.
Le volume croisera d
es contributions de civilisationnistes, littéraires, spécialistes des arts
visuels pour déterminer quels regards se portent, depuis le début du XXe siècle et jusqu’à nos jours, sur les paysages des aires hispan
iques. Quel art du paysage émerge depuis plus d’un siècle, avec quelles règles (q
uels dérèglements?) de figuration/défiguration/transfiguration? Comment a é
volué la perception que l’on a du paysage en lien avec les transformations des es
paces ? Quels sont les nouveaux modèles de paysages ? Comment configurent-i
ls de nouveaux paysages intérieurs ?
Les propositions de communication devront parvenir
à
et à
<
span data-ep-a="ura@u" data-ep-b="-bour">
avant le 10 mai 2018.
Les répons
es seront communiquées à la fin du mois de mai.
La langue de rédaction pourra être le françai
s ou l’espagnol.
Il sera demandé aux auteurs des contributions de devenir membres
de l’Association s’ils ne le sont pas déjà (adhésion de 30 euros). Pour toute demande d
e renseignement, contactez et r
endez-vous sur http://hispanisticaxx.fr
/ 1 Nous n’oublierons pas néanmoins le cas particulier de l&rsq
uo;Espagne et l’intérêt des intellectuels de la génération de 98 pou
r le paysage dès le début du XXe siècle qui a suscité
de nombreuses études sur le paysage bien avant la fin du siècle dernier.
span>
Convocatoria d
e artículos 2018 His
panística XX n° 36
Miradas sobre el paisaje
(mundo hispánico contemporáneo)
Si la curiosidad por el paisaje se man
ifiesta en nuestras sociedades occidentales a partir del siglo XVlll, hay q
ue esperar sin embargo hasta finales del siglo XX y el “giro espacial” para que s
e mult
ipliquen los estudios y suscite el paisaje el interés de numerosos campos d
isciplinarios1. Ahora que el paisaje es objeto de múltiples
estudios por parte de geógrafos, sociólogos, antropólogos, historiadores de
l arte y de la literatura, Hispanística XX ha decidido dedicar un volum
en a este tema para explorar las peculiaridades del mundo hispánico que, gr
acias a la inmensidad de las áreas geográficas abarcadas, puede alegar una
diversidad de tipos de paisaje, ya sean rurales, urbanos, industriales, nat
urales o artificiales.
Dicho volumen contemplará el paisaje como &ldqu
o;realidad”, como “territorio” o “extensión de país
”, una realidad natural sometida a las acciones del hombre, a los imperativ
os socio-económicos que van evolucionando, un territorio que se va modifica
ndo y transformando conforme pasa el tiempo y bajo la acción humana y que,
por ende, puede aprehenderse en una perspectiva geográfica, ecológica, incl
uso histórica, cuando el paisaje se torna palimpsesto (“el paisaje es memor
ia. Má
s allá de sus límites, el paisaje sostiene las huellas del pasado, reconstr
uye recuerdos, proyecta en la mirada las sombras de otro tiempo”, Julio Lla
mazares, El río del olvido, 1990). Pero el paisaje es sobre todo una re
alidad que se percibe y se representa, que se transpone y se transfigura en
el arte y por él (la fotografía, la pintura –que han hecho del paisaje un verdad
ero género pictórico– el cine, la literatura...) Consideraremos entonces el paisaje como “una exten
sión de tierra o país, territorio que se ofrece a la vista del observador”,
que e
xiste pues independientemente de éste pero sin olvidar que es aprehendido p
or la mirada y por una individualidad.
En efecto, para numerosos espec
ialistas, acercarse al paisaje es interesarse por la interacción entre un espacio
y una mirada: según el geógrafo Roger Brunet, “el paisaje nace del e
ncuentro entre un espacio y una mirada” (Mondes nouveaux, 1990); Alain Corbin re
cuerda que “el paisaje es una lectura que no puede disociarse de la persona que c
ontempla el espacio considerado” (L’Homme dans le paysage, 2001)
; Serge Briffaud subraya que, desde mediados del siglo XVlll, cuando se tra
nsforman los paisajes en polos de atracción, inmediatamente se consideran como &l
dquo;espacios privilegiados de la escucha del cuerpo, la regeneración íntima y el
descubrimiento de sí mismo” y afirma que “el espectáculo” es &
ldquo;tanto exterior como interior” (Histoire des émotions,
bajo
la dirección de Alain Corbin et alii, Tomo ll, 2016). Pensar el paisaje es pues
pensar una relación afectiva con el espacio, articular un paisaje exterior y un p
aisaje interior, situarse en una “encrucijada en la que convergen elementos
que vienen de la naturaleza y la cultura, de la geografía y la historia, d
el int
erior y el exterior, del individuo y la colectividad, de lo real y lo simbó
lico” (Michel Collot, Les enjeux du paysage, 1997). Acercarse al
paisaje es mirar al mismo tiempo del interior al exterior, lo que implica d
istanciarse; pero este movimiento puede invertirse, para pasar del exterior
al interior, siguiendo un movimiento de enraizamiento, de proyección en un
&ldqu
o;país
&rdquo
; que
expresa mi ser y mi identidad. Podríamos preguntarnos entonces cómo se tran
sparenta la expresión del yo en la evocación de un paisaje, ya sea éste nat
ural o artificial, cómo el autorretrato y la autoexpresión se inspiran en e
l género pictórico del paisaje.
En este volumen se entrelazarán las apo
rtaciones de los especialistas en civilización, literatura y artes visuales
para determinar qué miradas se tienen, desde principios del siglo XX y has
ta hoy día, sobre los paisajes de las áreas hispánicas. ¿Qué arte del paisa
je surge desde hace más de un siglo y según qué reglas ( o qué desorden) de
figuración/desfiguración/transfiguración? ¿Cómo ha evolucionado la percepc
ión que tenemos del paisaje en relación con las transformaciones de los esp
acios? ¿Cuáles son los nuevos modelos de paisajes? ¿Cómo van configurando n
uevos paisajes interiores?
Las propuestas deberán enviarse a <
span data-ep-a="hisp" data-ep-b=".com"> y a emailProtector.addCloakedMailto("ep_2d2cf616", 0
); antes del 10 de mayo de 2018.
Contestaremos a finales de
mayo de 2018.
Las contribuciones podrán redactarse en francés o en es
pañol.
Los au
tores deberán hacerse socios de la Asociación si no lo son ya (cuota anual
de 30 euros).
Para más informaciones podrán dirigirse a <
/span> o consultar la página http://hispanisti
caxx.fr/
1 No olvidaremos sin embargo el caso particular de España y el interés
de los intelectuales de la “generación del 98” por el paisaje<
span style="font-size: 11.000000pt; font-family: 'Calibri';">, ya desde el
principio del siglo XX, que ha suscitado numerosos estudios sobre el paisaj
e anteriores al final del siglo pasado.
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